La fin du projet approche!

Voici la pochette du CD de Miriodor LIVE 89 qui a été lancé dimanche le 13 septembre dans le cadre du Festival des musiques progressives de Montréal 2009. C'est la première pochette que j'ai réalisé entièrement seul comme graphiste et concepteur (avec bien sûr, l'aide inestimable de Stéphane Olivier pour peaufiner la typographie). Je connais ce band depuis 1988 et ils se produisent sur scène depuis 30 ans. Cette année avec LIVE 89 et Avanti (un excellent CD sortit plus tôt cette année), ça semble enfin débloquer pour eux. All the best, au Québec c'est comme ça, il faut persister.


Les nouvelles du projet
J'ai passé plusieurs jours à réécrire le mot de la fin et à modifier légèrement certains passages ainsi que certaines images. J'aime avoir le luxe de terminer un projet à l'avance et de pouvoir y revenir quelques mois plus tard pour le retravailler. En le relisant, il y a toujours des éléments à corriger qui me sautent aux yeux. La plupart de mes BDs sont des expériences au niveau de la forme et de la narration et À la brunante sur une plage d'agates ne fait pas exception.

J'ai demandé à Vanni LoRiggio de faire une première correction du bouquin. Vanni travaille comme correcteur tout en étudiant en BD à l'ÉMI, il part dans quelques semaines pour aller poursuivre ses études à Turin en Italie.

Vendredi j'ai rencontré Stéphane Olivier. Stéphane va m'aider à finaliser et peaufiner la typographie (je pense l'engager comme co-directeur artistique pour tout mes projets à venir) ainsi que le choix des papiers pour l'impression du livre. J'ai vu un magnifique croquis de la couverture qu'il devrait terminer d'ici une semaine. J'espère avoir bientôt des photos montrant Olivier en train d'assembler et photographier la couverture.

Il y a des années, j'avais fait une demande de bourse au niveau provincial au conseil des arts. C'était un projet de BD utilisant la photo. Une responsable du conseil des arts me téléphona pour me dire que mon projet n'était pas admissible dans la catégorie bande dessinée. Ayant à ce moment cumulé envrion 15 ans d'expériences à scénariser des BD pour des dessinateurs, je lui ai demandé de m'expliquer pourquoi mon projet, ayant la même structure qu'une BD mais utilisant des photos pour illustrer le récit, n'était pas éligible? Elle me répondit avec autorité qu'une BD devait être illustrée avec des dessins, point final. Je suis tombé sur le cul! Bien entendu je n'ai pas reçu la bourse. Heureusement, les temps changent, après trois bourses obtenues pour des projets collectifs (Cyclope 1, 1999, L'Enfance du Cyclope, 2002 et Cyclops 2002), je viens d'obtenir ma première bourse en bande dessinée en tant qu'auteur/illustrateur du conseil des arts du Canada pour À la brunante sur une plage d'agates. La plupart de mes projets représentent un saut dans le vide. L'important c'est de le faire, le reste va suivre. Mais ça cause toujours du stress et des frictions. Un projet d'envergure demande une implication et de la concentration. Quand tu le fais sans argent, c'est jamais facile de jongler un projet artistique, un travail qui paye les factures et la vie de famille mais on apprend à se débrouiller et avoir du plaisir quand même.

Pour la première fois, grâce cette bourse, je respire un peu mieux et je ne suis plus stressé au sujet de l'avenir du livre mais à l'été 2010, après le lancement de À la brunante, je me promet de loooongueeee vacances. J'ai envie de contempler l'océan, faire du yoga pour rafraichir mes pauvres articulations et être zen.

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